Gaël ■ « La vie est belle, il faut en profiter. »

IDENTITY CARD Nom : McFarelle Prénom : Adèle Gaël Date de Naissance : 18 mars 1990 Groupe : Teernager&Children Code : Code Validé by Plume ^^

YOUR MIND Il met vingt minutes pour sortir du lit chaque matin. ■ Il oublie toujours ses clefs sur le contact de sa voiture. ■ Il est tellement rancunier, qu’il fait payer tous ses malheurs à n’importe qui. ■ De nature contradictoire, même si vous avez raison, il vous contredira pour un oui pour un non. ■ Têtu et tête de mule, il est impossible de lui faire entendre raison. ■ Il adore énerver les gens, c’est un de ses passes temps favoris. ■ Quand il n’aime pas quelqu’un, il parle dans sa langue natale pour lui faire croire qu’il ne comprend pas. ■ Il réussit toujours à s’attirer des ennuis, même en restant calme. ■ Ne le provoquez pas, sinon, il risque de se battre avec vous. Même une fille … ■ Il est intelligent, mais ne fait rien pour exploiter ses capacités. ■ Il regarde toujours les gens de haut, comme s’ils étaient de moins que rien. ■ Oui, il a mauvais caractère, mais ne changera pas pour autant. YOUR STORY « C’est bon. Je m’occuperais de lui, ce n’est pas la peine de faire la victime. Tu es et a toujours été un mauvais père. L’alcool en a juste rajouté une couche. » Lyra tourna la tête avec dégoût. Qu’est-ce qu’elle pouvait le détester. Cet homme n’avait rien de celui qu’elle avait connu quand elle était enfant. Il était devenu une loque humaine qui ne restait éveillée que pour boire et fumer. La maison était plongée dans l’obscurité. Juste le lustre du salon éclairait la pièce où les deux personnes se trouvaient. Les volets étaient restés fermé depuis le drame. Personne n’avait osé les ouvrir. Adam restait plongé dans le noir des journées entières. Il ne sortait que pour aller acheter ses bouteilles et ses paquets de clopes. L’homme approcha la bouteille de whisky à ses lèves encore une fois. Il en prit une gorgée qui ne semblait pas vouloir se terminer. « Fais ce que tu veux, tu vas gâcher ta vie en le prenant. C’est un sale gosse qui ne sait rien faire par lui-même de toute façon. » Lyra regarda son père avec un visage défiguré par la colère. « Ce gosse comme tu dis, n’a que dix ans ! Il a besoin d’un père, d’une famille ! » « Qu’il aille la trouver ailleurs sa famille, c’est à cause de lui si ma femme s’est faite enfermée. » La jeune femme s’approcha de son géniteur. De nature violente, tout comme lui, elle aurait pût le gifler de toutes ses forces. Rejeter la faute sur son enfant était une chose impardonnable, surtout dans cette situation précise. « Elle a tenté de le tuer ! » « Et alors ? Ça en aurait fait un de moins. » En entendant ça, Lyra faillit s’évanouir. Finalement, elle avait bien fait de venir ici. Son frère ne pouvait plus rester avec cet homme. Dieu seul sait ce qu’il aurait été capable de faire sous le coup de la colère. Sa famille s’était décomposée sous ses yeux. D’abord sa mère, la pauvre femme avait été obligée d’être enfermée dans un hôpital psychiatrique. Depuis l’enfance elle souffrait de problèmes psychologiques. Il y a quelques semaines de cela, elle avait tenté de tuer son fils pour on ne sait quelle raison. Si Lyra n’était pas arrivée au bon moment, il ne serait désormais plus de ce monde. Par la suite, Adam a sombré très vite dans l’alcoolisme. Il était dans l’incapacité totale d’éduquer un enfant. « C’est terminé, tu ne le reverras jamais. Demain je demanderais sa garde, tu n’es même plus capable de te souvenir de son prénom. » « Son prénom ? C’est si important que ça ? » Lyra lança un regard assassin à son géniteur. Rapidement, elle se dirigea vers l’enfant qui était posté dans le couloir. Il était resté là pendant toute la scène sans oser bouger. Sa sœur lui prit la main et dit : « Viens Gaël, on s’en va de cette maison. Tu vas commencer une nouvelle vie. » Août 2010 Elle regardait tous les visages un par un. Il y avait beaucoup trop de monde. Elle allait sûrement ne pas le voir dans cette foule. Lyra percuta violemment quelqu’un. La personne en question grogna quelques injures à son attention, mais la femme n’y fit pas attention. Tout ce qu’elle faisait était le chercher lui. « Pardon, excusez-moi … » Si elle ne se dépêchait pas, il allait embarquer dans l’avion sans qu’elle n’ait pût lui parler. Non, c’était totalement impossible que quelque chose comme ça se produise. C’était elle qui avait pris soin de lui, qui avait toujours été là, qui avait arrêté ses études de droit pour se trouver un travail afin de le nourrir. Elle avait mis sa vie de côté pendant dix ans pour qu’au final, il parte de cette façon ? C’est au moment où tout semblait perdu qu’elle l’aperçue au milieu de tous ces gens. Elle courut vers lui à en perdre haleine. « Gaël ! Dit-elle en lui prenant le bras. Je peux savoir ce que tu es en train de faire ? » Le jeune homme baissa légèrement sa tête pour observer sa frangine. Comme toujours, ses lunettes de soleil cachaient ses yeux, mais son visage abordait la même expression. « Casse-toi de là Lyra. J’me barre, t’as pas encore compris ? » Le cœur de la blonde faillit s’arrêter sur le coup. Ces mots faisaient si mal à entendre. « Qu … Quoi, mais pourquoi ? » « Pourquoi ? Parce que j’en ai marre de vivre avec toi. J’en ai marre de t’entendre. J’en ai marre de te voir. C’est clair ? » « T’as pas le droit de dire ça Gaël ! J’ai toujours tout fait pour toi, j’ai … » Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que le français lui coupa la parole : « J’ai sacrifié ma vie pour toi et blablabla, je la connais par cœur ton histoire. C’est bon, tu peux abréger maintenant. Ta vie, je te la rends ! Fais-en ce que tu veux. Reprends tes études, maris-toi, fais des gosses, mais laisse-moi tranquille. » Les yeux de Lyra se remplirent instinctivement de larmes. Elle avait considéré Gaël comme son propre fils pendant dix ans. Elle l’avait aimé comme une mère et voilà comment il la remerciait de l’avoir sorti de l’enfer. Elle lâcha le bras du jeune homme pour se frotter les yeux. « Tu penses vraiment ce que tu es en train de dire ? » « Ouais, tu me connais non ? C’est toi qui m’as dit de toujours dire la vérité. Ben là tu la connais. Maintenant je vais changer de vie, repartir une nouvelle fois à zéro. Dans un autre pays, loin d’ici. » . © Yellow Shoes Feat. Xavier Samuel